Projection le 25 mai 2002
Un porno soft, gore et parodique (tout un programme)
Le baron Frankenstein (Udo Kier) assemble deux créatures conçues pour s’accoupler et donner naissance à une race parfaite. Suite à une erreur dans la sélection des morceaux de cadavres utilisés pour reconstruire les corps, il se retrouve avec un homosexuel au lieu d’un étalon ! Tourné dans des décors gothiques sur un script parodique, ce film n’a pas volé son titre, ni sa réputation de guignolade sanguinolante et malsaine. Excessif, cruel jusqu’à la dernière image, baigné dans une ambiance de démence putride, bien que terriblement daté aujourd’hui, ce chef-d’œuvre du cinéma d’épouvante est un véritable classique du genre. Décapitations, main sectionnée, éventrements, nécrophilie, mutilations, dépeçages et autres réjouissances, du grand cinéma populaire comme on n’en fait plus. Avec Udo Kier (“Histoire d’O”) et Joe Dallessandro (“Je t’aime, moi non plus”).